Les infections bucco-dentaires sont une des premières causes de consultation en cabinet libéral. Toutes les spécialités sont concernées par cette problématique. Ce dossier de CLINIC coordonné par Anne-Laure EJEIL essaie de répondre au mieux aux différentes situations cliniques auxquelles est confronté le praticien et de lui proposer un éventail des situations de la plus courante à la plus grave avec la prise en charge adéquate. 03/05/2024

La classification internationale la plus récente, établie en 2018, n'axe plus la démarche diagnostique sur l’étiologie primaire et le mode de propagation du processus infectieux. Elle propose un outil de travail pragmatique, reposant sur une arborescence diagnostique permettant de mieux évaluer le pronostic et de personnaliser la démarche thérapeutique. Mise en oeuvre Catherine RICCI, Élodie MANIÈRE, Diana NEPONOCENO et Sophie-Myriam DRIDI. 03/05/2024

Les maladies parodontales nécrosantes (MPN) sont les plus graves affections associées aux bactéries du biofilm oral car elles peuvent entraîner une destruction tissulaire rapide. Caractérisées par une nécrose de la gencive, des douleurs vives, des saignements et souvent une altération de l’état général, les MPN font partie des urgences parodontales. Le diagnostic précoce et le traitement rapide préviennent la progression de la maladie et la destruction parodontale. Par Cibèle NAGANO, Bouchra SOJOD, William NDJIDDA BAKARI, Salim BOUZEGZA et Fani ANAGNOSTOU. 03/05/2024

Les cellulites cervico-faciales (CCF) sont des pathologies infectieuses  relativement fréquentes. Prises en charge rapidement et de façon adaptée, leur pronostic est bon mais certaines formes peuvent engager le pronostic vital du patient. Les chirurgiens-dentistes doivent savoir identifier les signes de gravité et assurer une prise en charge correcte du patient ou de l’adresser en milieu hospitalier. Par Gaël SYLVAIN, Hadrien LE VAYER et Loredana RADOÏ. 03/05/2024

Le chirurgien-dentiste est régulièrement confronté aux pathologies rhino-sinusiennes. Ces pathologies se traduisent par une radio-opacité des cavités aériennes : une analyse fine des imageries ainsi que le recueil des symptômes et des signes cliniques sont essentiels pour orienter le diagnostic. L’étiologie dentaire étant une cause fréquente de sinusite maxillaire, la coordination entre ORL et chirurgien-dentiste permet d’améliorer significativement la prise en charge des patients. Explications Benjamin SALMON et André COSTE. 03/05/2024

Les ostéites des mâchoires sont des manifestations inflammatoires, associées ou non à une infection, qui peuvent aller de l’alvéolite simple à de véritables ostéonécroses. En tant que chirurgien-dentiste, notre rôle est de savoir les diagnostiquer, les prendre en charge mais aussi les prévenir. Ainsi, il est fondamental de savoir évaluer les contextes médicaux locaux ou généraux à risque. Explications Géraldine LESCAILLE. 03/05/2024

L’engouement pour l’implantologie orale repose sur l’opportunité que cette discipline offre en termes de bénéfices thérapeutiques et de taux de succès rapportés des traitements. Si la péri-implantite s’est invitée en tête des préoccupations qui viennent obscurcir ce tableau idyllique, des infections postopératoires parfois très précoces peuvent compromettre la survie des implants ou altérer l’état de santé général de nos patients. Par Emmanuel GOUËT. 03/05/2024

Marie CLÉMENT et Philippe BUISSON présentent le plan de traitement d'une réhabilitation globale d'un cas d'usure bi-maxillaire.  03/05/2024

Un changement de paradigme dans la conception prothétique s’est opéré avec l'arrivée des implants avec une diminution de l’utilisation des attachements prothétiques. Il existe cependant des situations où le traitement implantaire n’est pas retenu. Reviennent alors les alternatives de prothèses composites. Yohann FLOTTES, Camille LUTTENBACHER, Aurélia WASONG et Claudine WULFMAN nous montre que le implant first ne peut faire oublier les attachements. 03/05/2024

Tous les 2 mois dans CLINIC, l'équipe de l'Unité Fonctionnelle de Chirurgie orale du CHU Hôtel-Dieu à Nantes, encadré par Philippe LESCLOUS, présente la démarche diagnostique et le plan de traitement d'un cas de Dermatologie buccale. 03/05/2024

Après un parcours chahuté, le statut d’assistant(e) dentaire de niveau 2 a été adopté au printemps 2023 (loi n° 2023-379 du 19 mai 2023 portant sur l’amélioration de l’accès aux soins par la confiance aux professionnels de santé). Décryptage Fanny JOUAN. 03/05/2024

L’hyperplasie des processus coronoïdes, également appelée maladie de Langenbeck, correspond à une augmentation anormale de la taille des processus coronoïdes de la mandibule, associée à une structure histologique normale. Cette pathologie conduit à une limitation d’ouverture buccale jusqu'à un blocage. Bien que cette pathologie soit rare, le chirurgien-dentiste peut y être confronté et doit connaître le tableau clinique pour pouvoir l’évoquer chez les patients concernés. Par Hippolyte ERNOULT, Romain NICOT, Thomas COLARD, François GRAUX et Mathilde SAVIGNAT. 03/05/2024

L’acuité occlusale est la capacité à distinguer la présence d’un objet entre les dents. Les DTM représentent une des causes de douleurs oro-faciales les plus fréquentes. Le recours à l’hypnose dans la gestion des DTM est bien documenté, moins pour diminuer la proprioception. En réduisant les sensations nociceptives et proprioceptives ou en modifiant la valeur du seuil d’acuité occlusale, l’hypnose pourrait apparaître comme une voie complémentaire thérapeutique pour les patients atteints de DTM. Aurore CAILLOL, Cyrielle CLEMENT, Aude CUNNAC, Salomée FEUILLAS, Antonin HENNEQUIN, Thierry LETELLIER et Franck DIEMER. 03/05/2024

De l'efficacité des bains de bouche dans la gestion des maladies et affactions bucco-dentaires. Synthèse d'un article paru dans l'International Dental Journal par Alexandre BAUDET pour la Revue de presse internationale de CLINIC. 03/05/2024

L’INRS s’est intéressé à la profession dentaire en lançant une enquête dans les cabinets dentaires pour analyser les relations entre l'usage de l’aspiration haut débit et l’exposition au risque biologique entre autres. Alexandre Baudet, MCU-PH en Santé publique à Nancy et membre du comité de lecture de CLINIC, commente l’enquête. 10/04/2024

Davide MANCINO et ses collègues de la Faculté de chirurgie dentaire de Strasbourg coordonnent un numéro sur ces biocéramiques qui nous permettent de rêver. Imprégnez-vous de ces différents articles cliniques et scientifique afin de pouvoir exploiter rapidement 100 % du potentiel de ces matériaux. Et pensez à l'option endodontique, surtout dans les zones antérieures, et même dans le cas de dents très compromises. 02/04/2024

Davide MANCINO, Maryline MINOUX et Youssef HAÏKEL décrivent l'utilisation des biocéramiques en endodontie, plus scientifiquement et correctement appelées ciments à base de silicate de calcium (CBSC), et discutent leurs applications et leurs performances, à la lumière de leur expérience clinique et des études réalisées in vitro et in vivo. 02/04/2024

Davide MANCINO, Alfredo IANDOLO et Dina ABDELLATIF décrivent une philosophie de mise en forme et un protocole de nettoyage qui peuvent également être utilisés dans le cas de mise en forme mini-invasive, spécialement dans le cas de canaux courbes. Dans ces cas, la phase d’obturation peut être assurée par une technique simple, prévisible et reproductible qui combine gutta-percha et ciment biocéramique. 02/04/2024

La préservation du tissu pulpaire peut prolonger la survie à long terme des dents grâce à des procédures relativement simples, qui incluent les coiffages pulpaires, ainsi que les pulpotomies. L’utilisation des ciments à base de silicate de calcium comme matériau de coiffage a permis d’améliorer les taux de succès de ces techniques et de les rendre plus prédictibles. Par François REITZER, Claire EHLINGER et Maryline MINOUX. 02/04/2024

Les ciments biocéramiques ont contribué à simplifier l'étape de l'obturation canalaire tout en assurant d'excellents résultats cliniques. Ces ciments sont en effet utilisés avec la technique du cône unique. Leurs caractéristiques physico-chimiques et leur ergonomie d'utilisation qui permet de réduire les temps opératoires sont à la base de leur diffusion exponentielle dans la pratique clinique quotidienne. Explications Filippo CARDINALI et Davide MANCINO. 02/04/2024

Si la gutta-percha peut être retirée par l’action mécanique des instruments canalaires et l’utilisation de solvants organiques, l’élimination des ciments canalaires peut se révéler difficile, voire impossible, en particulier s'ils sont à base de silicates de calcium, a fortiori si le canal est ovale, courbe ou en présence d'isthmes obturés ou obstrué par le sealer. Explications Davide MANCINO. 02/04/2024

L’apexification par apport apical de CBSC et l’endodontie régénérative ont été développées avec des taux de succès et de survie similaires pour prendre en charge les dents permanentes immatures nécrosées. L’endodontie régénérative a l’avantage de permettre une croissance radiculaire en longueur et en épaisseur ainsi que la prise en charge des dents immatures présentant un apex largement ouvert et divergent. Par Claire EHLINGER, Bastien LE GROS et Maryline MINOUX. 02/04/2024

Elles ont augmenté le taux de succès de manière importante confirme Florent MEYER et Davide MANCINO, mais il subsiste encore des interrogations sur leur performance au-delà de 10 ans. Elles ont bousculé les anciennes classifications pour ne laisser que la taille de la lésion initiale comme facteur pronostique. L’évolution de ces matériaux de restauration permettra certainement d’augmenter encore notre performance dans le traitement de ces lésions pour peut-être un jour ne plus en faire une affaire de spécialiste. 02/04/2024

La complexité de la prise en charge des résorptions dentaires est à mettre en parallèle avec les multiples aspects cliniques de la pathologie. Une prise en charge améliorée et facilitée des résorptions a été rendue possible grâce à l’apport de l’imagerie tridimensionnelle, l’utilisation des aides optiques et le développement de nouveaux biomatériaux dont les CBSC. Leur utilisation dans ce cadre présente des résultats prometteurs, notamment en présence de communications endo-parodontales. Par Bastien LE GROS, Claire EHLINGER et Maryline MINOUX. 02/04/2024

L’instrumentation, les procédures et la microscopie ont amené à la hausse du pronostic des dents faisant l’objet d’avulsion et de réimplantation immédiates. La réimplantation intentionnelle combinée à une manipulation endodontique extra-orale est désormais une alternative viable à la solution implantaire et permet le maintien sur arcade de dents autrefois compromises. Par Bastien LE GROS, Davide MANCINO et Maryline MINOUX. 02/04/2024